Présidentielle : résultats du 1er tour

Voici le classement à l'arrivée du prologue de ces élections

1er : le petit nerveux survitaminé. Aucune surprise, il est dopé par les magnats de l'industrie médiatico-financière, de son plein gré, au vu et au su de tout le monde. Sa chasse aux voix sur les terres du FN a fonctionnée à plein. Son discours Goebbelsien sur son bilan et son projet ont été reçus 5/5 par le plus grand nombre. Les dossiers nauséabonds peuvent sortir sur lui, “ le temps de cerveau disponible ” est passé par là, et a annihilé tout esprit critique, ça devient même un modèle comportemental. L’Angleterre et les Etats Unis applaudissent.

2^ème : la madone des meetings. L’icône people de la gauche caviar sera-t-elle la future Marianne, où reprendra-t-elle sous peu son emploi d’animatrice de centre aéré ? Vous le saurez dans quinze jours. Toujours est-il qu’au soir du 1^er tour elle a servi un discours de poupée mécanique dont elle a le secret, propre à saper tout enthousiasme et toute illusion de large rassemblement. Il ne reste plus qu’à brûler un cierge et attendre un miracle du débat télévisé d’entre deux tours pour espérer inverser la tendance.

3^ème : Le pyrénéen centre-droit du sud-ouest. Il obtient un résultat inespéré il y a encore quelques mois. Il est éliminé, mais a tenu dimanche soir un discours de conquérant. Nul doute que ce sont ses voix et son discours qui feront pencher la balance au second tour. Mais ne nous berçons pas d’illusions, si lui et ses élus veulent préserver leurs sièges, il va devoir ménager la chèvre et le choux dans les jours qui viennent.

Ensuite arrive ce que l'on appelle dans le jargon cycliste "le grupetto" (le peloton des perdants)

Le fils de marin-pêcheur a bu la tasse cette année, mais comme il le dit lui-même ses idées sont passées durablement dans cette campagne. Seul point qui peut empêcher un report total de ses voix sur l’UMP : le devenir du traité constitutionnel.

Le facteur est celui qui s’en sort le moins mal concernant cette gauche anti-libérale qui a parfaitement réussie son entreprise d’auto-dislocation. Sa campagne ne lui sera pas remboursée, ce qui va lui plomber les sacoches.

Le chouan a échoué. Va encore falloir que le parti du petit nerveux lui rembourse sa campagne.

La dirigeante communiste qui comme ses prédécesseurs du PC s’entête à jouer à " Quitte ou, moitié moins la prochaine fois ", il faudrait que quelqu’un se dévoue pour lui expliquer les règles du jeu.

La verte finit dans le rouge. Un paradoxe pour celle qui défend un thème sensé intéresser tout le monde, mais tellement galvaudé dans cette campagne.

Arlette Laguiller : l'increvable des présidentielles. La Jeannie Longo de la politique a fait la course de trop. Elle va pouvoir raccrocher son biclo.

José, un courageux amateur dans cette campagne. Il a fait tout ce qu’il a pu. S’il doit aller en prison ce sera l’esprit libre.

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Le chasseur diplomé, contre-feu avoué de la candidate verte, s’est paumé en rase campagne. Il rejoindra certainement son bercail d'origine, l'UMP, au second tour.

Son accent rocailleux et certaines de ses déclarations frappées au coin du bon sens (j'étais au PS : j'en suis revenu; j'ai voté oui à Maastrich : je me suis trompé) auront donné un peu de fraîcheur et de sincérité à cette campagne. Mais l’honnêteté a perdu droit de citer dans cette élection.

• Le peuple s’est exprimée massivement (85%) et le résultat donne froid dans le dos.

• Certains dirons qu’ils ont mal à la France, mais c’est ainsi lorsqu’on s’assoit dessus pendant des années.

• Sauf miracle nous allons payer sous quinzaine les compromissions et trahisons accumulées depuis presque trente ans par nos dirigeants successifs de tous bords.

• Cela ne doit pas empêcher de continuer à expliquer , à illustrer et à dénoncer les manœuvres.

C.H.