Max Gallo : un parcours peu académique pour ce nouvel immortel.

Dépêche AFP du 31 mai 2007 :

M. Gallo a obtenu 15 voix sur 28 votants. Cinq voix se sont portées sur Claude Imbert, le reste se répartissant en 3 bulletins blancs, 4 bulletins blancs marqués d'une croix (NDLR: refus des deux candidats) et une voix pour un non candidat, Bernard Henri.

Historien et romancier prolifique, Max Gallo est l'auteur d'une centaine de romans, biographies et études historiques. Il avait déjà présenté sa candidature à l'Académie en juin 2000, mais n'avait alors obtenu que six voix.

Né en 1932 à Nice dans une famille d'immigrés italiens, le nouvel académicien a la fibre patriotique et la passion de la République. Il s'est d'abord fait connaître comme historien, avant de toucher le grand public avec des sagas romanesques ("La Baie des Anges", "Les Patriotes"...) et des biographies historiques à succès, de Jaurès, De Gaulle ou Napoléon.

Ancien militant communiste, Max Gallo a également mené une carrière politique dans les années 1980-90. Député (1981-83), puis porte-parole du gouvernement socialiste (1983-84), il a depuis pris ses distances avec la gauche et rallié récemment Nicolas Sarkozy, auprès duquel il a participé le 16 mai à l'hommage aux résistants à la Cascade du Bois de Boulogne.

L'hommage aux résistants, en compagnie du grand ... communiquant.

Extrait vidéo TF1 : Max_Gallo_Hommage_à_Guy_Moquet

C.H.

Un hommage aux résistants de la part de celui qui, de l’avis de bon nombre, vient de trahir sa famille politique.

Comments

[Christian]

Bonjour Mme Benameur,

Je tiens tout d'abord à préciser que je ne suis pas Max Gallo.
Je suis un simple citoyen, pas toujours satisfait du traitement qui est réservé à l'actualité. C'est la raison pour laquelle j'ai créé ce blog pour présenter certaines informations sous un jour différent et rarement complaisant.
Le message concernant Max Gallo dénonce son parcours politique, passant du communisme au soutien affiché de Nicolas Sarkozy, symbole du libéralisme.
Votre indignation est tout à fait légitime.
D'ailleurs lors de cette campagne Nicolas Sarkozy a également eu le soutien d'Enrico Macias qui, d'après ce que j'en sais, s'est très mal comporté lors de la guerre d'algérie. Je crois que c'est la raison pour laquelle il ne peut plus s'y produire. Cet aspect de son passé est très peu connu en France.
Amicalement
C.H.

[benameur]

Dans votre hommage aux résistants, le 16 mai au bois de Boulogne en présence de votre nouveau Président de la République, vous avez qualifié de traitres à la nation les français qui se sont mis au côté de l'Allemagne occupante et je suis bien d'accord avec vous. Je la connais bien la colère qui vous anime quand vous évoquez ces gens là et leur traitrise à la Nation, elle ressemble étrangement à la mienne, comme une sœur jumelle, lorsque j'évoque les harkis. Ce n'est pas au brillant historien que vous êtes que je vais apprendre que vos traitres et les nôtres avaient exactement les mêmes missions et exécutaient les mêmes tâches, jouissaient de la même « considération » le la part de leurs maitres. Ces traîtres se sont mis du cotés de l'occupant contre leur frères français il y a bien longtemps de cela et vous les traitez encore aujourd’hui de traitres. Voyons Monsieur Gallo soyez indulgent et magnanime, comportez vous avec eux comme vous nous demandez de le faire aves nos traitres à nous les harkis. Faites en des victimes et condamnez ceux qui les ont condamné. Quand à nous, et s’il ne tenait qu’à moi, je prendrai exemple sur vous les défenseurs des harkis et j’élèverai un monument ici en Algérie en l’honneur des collabos français. Nul n’est prophète dans son pays !
Anissa Benameur