Grève des chauffeurs de taxis. Mais pas question d’une prise d’otages
Les chauffeurs de taxis hexagonaux ont mené 2 journées de grève, à une semaine d’intervalle, pour protester contre les propositions du rapport Attali les concernant.
Bouchons énormes, villes totalement paralysées, retards pour se rendre sur son lieu de travail, trains et avions manqués par leurs passagers …
Revenons sur le traitement médiatique.
J’ai visionné et écouté un certain nombre de commentaires radio et TV : le terme grogne n’est pas employé, la mise en péril d'une économie nationale déjà mal en point n'est pas évoquée, et surtout on ne compare jamais cette grève à une prise en otage des usagers.
OUF ! Ce n’est pas comme lorsque ces nantis de cheminots, ou plus généralement ces fainéants de fonctionnaires, prennent en otages les malheureux usagers pour défendre d’éhontés privilèges d’une autre époque, même qu’ils n'y laissent jamais une seule journée journée de salaire, c'est bien connu.
Je retiens tout de même cette répartie d’un automobiliste
répondant à la demande de soutien d’un chauffeur de taxi marseillais.
Extrait audio du JT de 13H de TF1 du 6 janvier :
C.H.